mardi 19 décembre 2006

Safi, la salsa-raï qui fait bondir les extrémistes de tout bord

Le groupe marseillais Safi chante la salsa en dialecte algérien. Après leur succès à Africolor (à Montreuil le 26 novembre lors des Parasitages et à Bondy le 8 décembre), Luisa, l'une des chanteuses raconte sa condition, celle d'une femme originaire du sahara algérien qui chante et joue des percussions sur des rythmes cubains: une situation bien difficile à comprendre pour certains extrémistes...écoutez-la sur http://www.dailymotion.com/visited/search/africolor/1

Safi: de la salsa-raï qui fait bondir les extrémistes de tout bord

Le groupe marseillais Safi chante la salsa en dialecte algérien. Après leur succès à Africolor (à Montreuil le 26 novembre lors des Parasitages et à Bondy le 8 décembre), Luisa, l'une des chanteuses raconte sa condition, celle d'une femme originaire du sahara algérien qui chante et joue des percussions sur des rythmes cubains: une situation bien difficile à comprendre pour certains extrémistes...écoutez-la sur http://www.dailymotion.com/visited/search/africolor/1

Safi en concert à Bondy

Le groupe marseillais Safi chante la salsa en dialecte algérien. Après leur succès à Africolor (à Montreuil le 26 novembre lors des Parasitages et à Bondy le 8 décembre), Luisa, l'une des chanteuse raconte sa condition, celle d'une femme originaire du sahara algérien qui chante et joue des percussions sur des rythmes cubains: une situation bien difficile à comprendre pour certains extrémistes...écoutez-la sur http://www.dailymotion.com/visited/search/africolor/1

jeudi 14 décembre 2006

Internautes et Amis d'Africolor

Dans vos commentaires, laissez-nous votre contact, une adresse mail afin que nous puissions vous tenir au courant de nos activités!

Bénéficiez du tarif préférentiel de 8 euros pour la Grande soirée Oud que le festival Africolor organise ce vendredi 15 décembre à l'Espace 1789 à Saint-Ouen.
Mot de passe: africolor.blogspot.com
Plan et accès: www.africolor.com

mardi 12 décembre 2006

Les 18 ans d'Africolor au TGP

Cela fait 18 ans que le Festival Africolor existe pour les musiques d'Afrique et d'ailleurs, contre les sectarismes. 18 ans que Philippe Conrath porte avec sa poigne, sa passion et son enthousiasme une programmation artistique de grande qualité où tout un chacun, des mélomanes aux communautés peuvent s'y retrouver.
18 ans que le festival Africolor est associé au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis, où il est né un 24 décembre 1989, lors d'une nuit de noël bien surprenante...

jeudi 7 décembre 2006

Dernier virage

Edouard Glissant : "... Si l'artiste a un rôle, ce n'est pas celui d'imaginer des histoires, mais d'imaginer de nouveaux modes de relation entre les hommes. Par ailleurs, je crois que l'esthétique doit venir avant le politique. Parce que si vous ne changez pas l'imaginaire, même si une politique est bonne, elle achoppera toujours sur l'obstacle de l'altérité.
Seul un changement d'imaginaire permettrait de comprendre qu'il est possible de changer en échangeant avec les autres sans se perdre soi-même, ni se dénaturer. Là se situe pour moi le rôle de l'artiste : ce n'est ni un travail militant, ni de la politique
".



Cette citation s'applique complètement aux " rencontres " que mène Africolor depuis des années. L'émotion ressentie lors des concerts "Michto Maloya" avec Titi Robin et Danyel Waro en est une parfaire illustration. Ce propos (extrait d'un entretien avec Toni Morrison paru dans Les Inrockuptibles du) annonce également à merveille les derniers concerts du festival, en particulier la rencontre entre les familles Marzoug et Molard ou celle de Sibiri Samaké avec Marc Baron et Edward Perraud.

> Vendredi 8 décembre, 20h30, Sevran, Salle des Fêtes
Création « De Brest à Biskra »
Première partie : Jacky Molard Quartet

Voici un mot envoyé par Bertrand Dupont qui est chargé de la création "la rose des vents 2 - de Brest à Biskra" rencontre de musiciens de Bretagne (les frères Molard) et d'Algérie (l'ensemble Marzoug), co-production avec Africolor, le Quartz de Brest et notre saison culturelle DAW.
« La DST m'a téléphoné pour me demander des confirmations des "mouvements" des artistes algériens" sur le territoire français et la date de retour en Algérie.
Ces services sont tout nouvellement localisés en Régions et ..."permettent de mieux suivre les visas délivrés
"...
Etant connu de leur service pour accueillir des artistes étrangers régulièrement, la DST de Brest chargée des départements du Finistère et Morbihan, m'a surtout informé qu'à l'avenir je ne devrais pas être surpris par leurs appels.
Voilà ! On est aimablement prévenu par ce nouveau dispositif de proximité ».


Le cauchemar est en marche…En attendant, soutenez-les en venant les écouter !

> Samedi 9 décembre, 20h30, Clichy-sous-Bois, Espace 93
> Dimanche 10 décembre, 16h, Stains, Espace Paul Eluard

« Serendou » création Jean-Luc ThomasYacouba Moumouni ; Mamar Kassey ; Doussou Bagayoko

Pour ces deux jours, le grand retour de Mamar Kassey, dont la musique a déjà marqué plus d’un spectateur. Et bien-sûr, une programmation malienne qui rappelle les premières Nuits de noël mandingues d’Africolor puisque nous invitons, pour son premier concert en France, Doussou Bagayoko, la fille de la marraine du festival, Nahawa Doumbia, la première artiste malienne à avoir été programmée en 1989.

> Vendredi 15 décembre, 20h30, Saint-Ouen, Espace 89, Autour du Oud Kamilya Jubran et Werner Hasler, DuOud et Abdoulatif Yagoub, SOS

Le oud, l’instrument traditionnel du monde arabe, sera le guide de cette soirée à laquelle Africolor tient tout particulièrement. La Palestine, le Yemen et la Turquie seront les trois destinations de cette soirée, ports de passage plus que points d’ancrage puisque le métissage des maquams y est à l’honneur. Kamilya Jubran, Palestinienne née en territoire israélien – ce qui signifie concrètement que son passeport israélien ne lui permet pas de jouer dans les pays arabes – s’est associée au Suisse Werner Hasler, instrumentiste et producteur. Avec son oud, Kamilya habite les textes de poètes arabes contemporains, ponctués de subtiles touches électroniques, l’ensemble étant d’une finesse sans pareil.

Autre voyage, autre étape, Sanaa au Yemen. Dans ce pays aux multiples contradictions où la musique fut interdite un temps par les Salafis, où le voile cache des amours (forcément) sulfureux, ou le quat rythme les journées, le oud possède une place particulière, différente du reste du monde arabe, tout près de la voix qu’il accompagne. Smadj et Mehdi Haddab ont rencontré Abdoulatif Yagoub, grand chanteur et joueur de oud yéménite.

La musique turque est devenue depuis quelques années le terrain expérimental des croisements de la musique arabe avec les volutes électroniques. Smadj y a installé ses quartiers à Istanbul et nous a concocté le projet SOS, bouzouki, oud, flûte et programmations. A découvrir !